Alors, à ces femmes restées veuves ?


La moitié de la pension du mari défunt est reversée aux veuves, derniers témoins de ce passé héroïque, bien souvent partagée entre plusieurs épouses soudées entres elles et solidaires de ce droit si précieux. Cet argent va servir au fil des mois à vivre un peu moins dans la misère à rendre la maison un peu plus confortable ; à nourrir un peu mieux les enfants, à les envoyer un peu plus longtemps à l’école. Il faut en profiter tant que l’aïeul est là.
Et peut être qu’une petite partie de cette pension sera dépensée pour soigner cette grand-mère ? Après tout, la pension disparaîtra avec elle. Souhaitons qu’elles aient la chance d’en jouir assez longtemps.

 

Olivier Pasquiers, photographe, membre de l'association "le bar Floréal. photographie"